Sur Internet, les requêtes concernant l’iode ont doublé depuis un an. Ce constat, établi par la e-pharmacie Newpharma, démontre, outre l’inquiétude des Belges à la suite des attentats de Bruxelles, une mauvaise information quant à l’utilisation de l’iode en cas de risque nucléaire.
Selon la e-pharmacie Newpharma, les Belges ont entré deux fois plus le mot-clé « iode » sur Internet entre 2015 et 2016. Le nombre de ces requêtes a également doublé en mars et en avril 2016 par rapport à janvier et février 2016. « Le pic de ces recherches et des ventes de produits contenant de l’iode se situe entre mars et avril 2016 à la suite de différentes actualités liées à la Centrale de Tihange et au climat terroriste », relève Mike Vandenhooft, directeur et co-fondateur de Newpharma.
Plusieurs indices sont inquiétants, relève la e-pharmacie belge. D’une part, les chiffres ne sont pas redescendus et restent deux fois plus élevés qu’en 2015. D'autre part, « les produits à base d’iode vendus sur notre site ne sont en aucun cas ceux qui peuvent être prescrits et recommandés par les autorités compétentes en prévention d'un accident nucléaire ».
Mike Vandenhooft en conclut que ses concitoyens sont mal informés : « Les comprimés d'iode ne sont disponibles que dans les pharmacies physiques présentes dans un rayon de 20 km autour des centrales nucléaires et de 10 km autour du site de Fleurus. » Estimant nécessaire de rappeler les conditions spécifiques dans lesquelles la prise d'un tel médicament peut se faire, il invite les internautes à se renseigner sur le site commun du Service public fédéral de l'Intérieur, de l'Agence fédérale pour le contrôle nucléaire et du SPF (Santé Publique et Environnement).
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