Je dois souligner l'extrême fraîcheur des hommes, femmes et enfants qui sont allés acclamer Sébastien Destremau, arrivé dix-huitième et dernier au Vendée Globe, soit 50 jours après le premier, Armel Le Cléac'h. On peut toujours dire que les Français sont incorrigibles qui ne négligent jamais l'occasion de faire la fête, aussi bien pour les victoires que pour les défaites. Mais n'est-il pas subtil, quoique paradoxal, de célébrer la lenteur d'une course ? Il n'y a qu'en France qu'on trouve des individus dotés, comme Destremau, d'un sens aussi aigu de l'auto-dérision, et des milliers de gens pour aller lui crier leur joie et lui dire, en somme, que l'essentiel est de participer. Car, comme Destremau le rappelle lui-même, si vous croyez qu'entreprendre en solitaire une croisière de 124 jours dans des océans mouvementés est une partie de plaisir, détrompez-vous. La voile est un défi et ceux qui s'y adonnent, premiers ou derniers, doivent puiser dans leur courage, leur abnégation et leur résistance physique et morale.
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