Carla Bruni ne se sent « plus vraiment de gauche ». Il n’est pas surprenant qu’elle le dise, il est incroyable qu’on lui ait posé la question. Qu’est-ce qu’on cherchait à lui faire dire ? Que l’amour pour son mari n’occulterait pas ses propres convictions ? Qu’elle voterait contre lui à la présidentielle de 2012 ? Qu’elle est une femme indépendante ? Que Nicolas Sarkozy est tellement un affreux Jojo que même son épouse le trahit ? Carla a quand même été piégée. Elle s’est lancée dans un récit alambiqué : elle votait à gauche en Italie mais ne l’a jamais fait en France. Bref, elle a tenté d’apporter une réponse politique à l’une des questions les plus bêtes du monde. Il lui suffisait de dire que, premièrement, le scrutin est secret pour tous, donc pour Carla aussi ; deuxièmement, que la politique s’arrête loin de l’alcôve et que, heureusement, une femme de gauche peut aimer un homme de droite, ou vice versa. Ou alors, qui sait ? Ce n’est peut-être plus vrai dans une France sectaire.
HUMEUR
Carla et la politique
Publié le 03/02/2011
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2808
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