Au cours des deux derniers mois, 212 personnes ont souffert d’intoxications - non mortelles - à la suite d’une ingestion de champignons. La plupart des cas recensés se concentraient en Aquitaine, en Midi-Pyrénées, en Rhône-Alpes et en Franche-Comté. Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS) qui publie ces statistiques, la cueillette a été moins toxique que durant l’été 2014 au cours duquel quatre cas graves, dont un mortel, avaient été enregistrés par les Centres antipoison et de toxicovigilance (CAPTV) et le réseau des urgences hospitalières, Oscour. En moyenne, trois décès et plus d’une vingtaine de cas graves sont observés chaque année.
La vigilance ne doit cependant pas se relâcher car des conditions favorables à la croissance des champignons pourraient survenir dans les prochaines semaines. L’InVS, la Direction générale de la santé (DGS) et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) rappellent leurs mises en garde et les bonnes pratiques aux cueilleurs. Les conséquences sur la santé de ce type d’intoxications (troubles digestifs sévères, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe, voire décès) incitent à respecter les consignes du ministère de la Santé qu’il est toujours utile de rappeler au comptoir : ne ramasser que les champignons connus pour être comestibles, cueillir les spécimens en bon état, ne pas cueillir à proximité de sites pollués (décharges, bords de route…), éviter la contamination de champignons comestibles par contact avec des champignons vénéneux, conserver au réfrigérateur et consommer dans les deux jours maximum, ne jamais proposer de champignons cueillis à de jeunes enfants et avant toute consommation, faire contrôler la récolte par un spécialiste, tel le pharmacien.
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