- Janvier 2011 : les pharmaciens et les associations de patients s’inquiètent d’une augmentation des ruptures d’approvisionnement de certains médicaments, notamment les antirétroviraux. Fin janvier, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, convoque les acteurs concernés et annonce que le problème est « en cours de résolution ».
- 17 février 2011 : ouverture des Assises du médicament. « Un représentant d’une association de patients, le TRT-5 (un groupe interassociatif qui rassemble neuf associations de lutte contre le sida/VIH), est intervenu pour demander que le sujet des ruptures de stock soit abordé pendant ces Assises, explique Gilles Bonnefond, président de l’USPO. Xavier Bertrand avait prévu de le mettre dans le débat des Assises, mais, malheureusement, il n’y a pas eu assez de place dans les groupes du travail. »
- Du 7 février au 11 mars 2011 : l’USPO mène une enquête auprès de 1 146 officinaux pour recueillir des données sur les ruptures d’approvisionnement.
- Mars 2011 : l’USPO met en ligne un Observatoire des ruptures d’approvisionnement pour quantifier plus précisément le phénomène auprès des pharmaciens. Le groupe TRT-5 fait de même auprès des patients.
- Été 2011 : les médias grand public se font l’écho de nombreuses ruptures d’approvisionnement en officine.
- 2 août 2011 : sur l’antenne d’Europe 1, Xavier Bertrand affirme avoir « sifflé la fin de la partie ». Il dénonce un système d’importation parallèle qui met en péril l’approvisionnement en médicaments en France. « Ces systèmes d’importation parallèle sont connus, mais moi je ne veux pas de ça. Ce qui est prévu en France doit être consommé en France », s’emporte le ministre. Il se déclare prêt à contraindre les laboratoires et les grossistes-répartiteurs à respecter leurs obligations en leur déclarant : « soit vous respectez vos quotas, soit je vous y oblige avec un nouveau texte ».
- 7 septembre 2011 : le ministre de la Santé réunit tous les acteurs de la chaîne du médicament : industriels, grossistes-répartiteurs, Ordre et syndicats de pharmaciens d’officine et hospitaliers, autorités sanitaires. Il souhaite « identifier les solutions et les mesures correctrices qui sont à apporter au système actuel de distribution des médicaments en France et éviter ainsi toute pénurie ». Il présente un plan d’action, prévu sous la houlette de la direction générale de la santé (DGS) et de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). L’AFSSAPS décide de mettre à son tour en place un Observatoire des ruptures d’approvisionnement.
- 28 septembre 2011 : la DGS et l’AFSSAPS envoient un courrier à l’Ordre des pharmaciens, afin de rappeler leurs obligations à tous les acteurs de la chaîne du médicament.
- Octobre 2011 : un premier bilan du plan d’action du ministre doit être effectué.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion