J’ai été épaté d’apprendre que le mariage l’an prochain du prince William allait grandement stimuler l’économie britannique. Je note par ailleurs que, à Monaco, le prince Albert dépense sans compter l’argent qu’il entend retirer de ses noces en publiant dans les journaux d’immenses annonces célébrant l’influence de son État qui, pour être minuscule, n’en aurait pas moins une influence mondiale. On peut toujours compter sur les snobs pour assister à des mariages royaux. Est-ce que les dépenses de ces parasites sont suffisantes ? Ceux qui vivent en République n’ont pas cette chance. Ce qui explique peut-être que la France ne parvienne pas à sortir du marasme. Non seulement nous n’avons ni roi ni prince, mais notre président a déjà été marié trois fois. Nous n’allons tout de même pas attendre ses noces d’or pour sortir de la crise, d’autant qu’il aura terminé son premier et son éventuel second mandat. Bref, nous avons mangé notre pain blanc, encore que le mariage de Nicolas et Carla nous ait pas rapporté un fifrelin.
HUMEUR
Contre la déprime, la fête
Publié le 25/11/2010
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2792
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