Le ministère de la Santé accueillait hier la première journée nationale consacrée aux Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).
Plus de 400 projets de Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) sont recensés à l'heure actuelle. Preuve qu'une réelle dynamique est en marche, il y en avait à peine 200 en avril dernier. Le 23 octobre, la Fédération des CPTS organisait sa première journée nationale dans les locaux du ministère de la Santé. En préambule des débats, Thomas Mesnier, député de Charente et rapporteur de la loi santé, a rappelé les attentes immenses autour des CPTS, lancées en 2016, et qui « doivent être le maillon fort de la transformation du système de santé́ ». Leur développement est également une priorité́ pour le président de la République, Emmanuel Macron, qui souhaite en voir apparaître sur l'ensemble du territoire. Au cours de la journée, des professionnels de santé́ déjà̀ impliqués ont pu tétémoigner des expériences en cours et évoquer les doutes qui subsistent sur la réussite de ces projets. « À l’inverse des plans santé qui sont rarement concrétisés, les CPTS permettront aux professionnels de terrain de prouver par eux-mêmes comment ils peuvent améliorer l’accès aux soins, la prévention, le dé́pistage… c’est une vé́ritable révolution organisationnelle », tient à rappeler le président de la Fédération des CPTS, le Dr Claude Leicher.
Les CPTS devront montrer leur efficience dans la réalisation de l'ensemble des missions, seul moyen de convaincre les professionnels sceptiques d'y adhérer. « Sinon, dans 3 ou 4 ans, elles risquent de devenir des coquilles vides. Il ne faut donc pas imposer un niveau d'exigences trop élevé dans un premier temps, même si un contrôle qualité sera bien sûr effectué », alerte dès aujourd'hui Nicolas Revel, directeur général de la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM). Les CPTS seront notamment très attendues sur le dossier de la sortie hospitalière, enjeu clé au regard de la crise actuelle des urgences. Les projets prévention pré́sentés en 180 secondes par des équipes déjà structurées, qui ont pour certaines déjà obtenu un financement de l'accord-cadre interprofessionnel (ACI), sont en tout cas prometteurs et donnent un aperçu de la diversité des modes de fonctionnement qui doivent s'adapter, aussi et surtout, à la spécificité de chaque territoire.
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