Les dépenses de soins ont augmenté de 1,3 % en 2017, une évolution « historiquement basse » souligne le rapport annuel de la DREES sur les comptes de la santé.
L’an passé, la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) a dépassé 199,3 milliards d'euros, soit 2 977 euros par habitant, indique le dernier rapport de la DREES. Cette somme, qui inclut les hôpitaux, les médecins libéraux, les médicaments et les transports de malades, a augmenté « nettement » moins vite qu'en 2016 (+ 2 %) « en raison du fort ralentissement des soins hospitaliers », explique le service statistique du ministère de la Santé.
En ce qui concerne les soins de ville, qui recouvrent les soins en cabinets libéraux et dispensaires, les analyses de biologie et les cures thermales, l’enquête pointe un léger ralentissement (53,4 milliards d’euros). Néanmoins, ceux-ci restent le premier contributeur à la croissance de la CSBM, portée par le dynamisme des soins des médecins, des sages-femmes et des auxiliaires médicaux (2,5 %). La consommation de soins de médecins généralistes progresse de 1,4 % contre 1,2 % en 2016 (8,9 milliards d’euros), ce qui s’explique par les revalorisations des honoraires et de la ROSP prévues par la dernière convention médicale. De même, la hausse des soins de médecins spécialistes en ville (3,4 % soit 11,9 milliards d’euros) relevée par l’étude est liée aux revalorisations intervenues.
L’enquête de la DREES souligne également que la part de la prise en charge des dépenses de santé par l'assurance-maladie obligatoire s'élève à 77,8 % en 2017. Cette proportion a progressé en moyenne de 0,2 point par an entre 2008 et 2017. Parallèlement, la part supportée par les complémentaires (mutuelles, institutions de prévoyance et assurances) a diminué de 0,2 point en 2017 pour atteindre 13,2 % (après deux années de stabilité). Quant au reste à charge direct des ménages, il s'établit à 7,5 % en 2017.
Avec 11,8 % de son PIB consacré à la santé, la France figure sur le podium des pays de l'OCDE les plus dépensiers en la matière, derrière les États-Unis et la Suisse. L'Hexagone affiche toutefois le reste à charge total « le plus limité » des pays riches : 10 % contre 16 % en moyenne et jusqu'à 30 % en Suisse.
Avec l'AFP.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion