Dominique Orliac, députée du groupe des Radicaux de gauche du Lot, est intervenue lors de la discussion générale du projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS).
À cette occasion, la députée a émis quelques propositions afin d’améliorer le dispositif. Elle souhaite notamment que l’on « facilite la médication de premier recours dans le parcours de soins ». Concernant la répartition pharmaceutique, elle demande à ce que la profession soit exonérée de la taxe sur la vente de médicaments générique. « C’est une mesure nécessaire à la stabilité de la profession » qui perd « 50 millions avec ce PLFSS, fragilisant toute la chaîne du médicament », indique la députée.
Néanmoins, Dominique Orliac se félicite de plusieurs avancées qu’apporte le PLFSS, qui instaure une protection universelle maladie, avec une simplification des conditions requises pour ouvrir le droit à remboursement, une carte Vitale qui aura vocation à durer toute la vie de l’assuré et qui devrait être proposée dès l’âge de 12 ans, la généralisation à l’accès à une complémentaire santé pour les catégories défavorisées.
Enfin, si la lutte contre l’obésité chez les enfants de 3 à 8 ans avec la prise en charge financière de bilans d’activité physique et l’intervention de diététiciens et psychologiques est saluée par la députée, cette dernière regrette que ce texte ne vise que les centres de santé et maisons pluridisciplinaires. « Il nous semble pertinent d’ouvrir ce dispositif aux professionnels libéraux », indique-t-elle, en signalant que son groupe a déposé un amendement en ce sens, qui a été rejeté.
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