De plus en plus nombreuses, ces initiatives naissent fréquemment sous l’impulsion des URPS. Elles ont pour objectif, tels les réseaux Hospivia du Pas-de-Calais et bientôt du Nord, de fédérer des professionnels de santé autour d’un centre hospitalier ou d’un bassin de vie afin de faciliter la communication, et donc la prise en charge des patients atteints de pathologies lourdes à leur sortie d’hôpital. D’autres améliorent le flux des informations entre les établissements et les soignants de ville. C’est le cas de la carte de coordination en Île de France, de sa version digitale pour les patients asthmatiques, ou encore du passeport en Rhône-Alpes destiné à favoriser le retour précoce à domicile.
Tous ces cas de figure requièrent de part et d’autre une nouvelle posture, une pratique collégiale qui suppose de nouvelles coopérations. Les professionnels de santé apprennent à communiquer, à échanger sur leur exercice, et même à se former les uns les autres. En ville, officinaux et autres acteurs tracent un parcours de soin reposant sur les soins palliatifs, les soins de supports, et même l’activité sportive du patient. Il arrive également que les pharmaciens reçoivent des conseils des hospitaliers sur la dispensation des traitements et l’automédication.
Dépassant leurs propres frontières, pharmaciens et soignants dessinent ainsi de nouveaux parcours de soins, avec pour objectif de franchir le cap de l’expérimentation. Car ces liens ville hôpital sont promis à un bel avenir. C’est en tout cas le vœu des étudiants en pharmacie de voir s’ouvrir ces nouveaux champs d’exercice. Car, comme le déclarait l’ANEPF* lors de son congrès annuel, les futurs pharmaciens désirent s’impliquer dans l’interprofessionnalité, dans la coordination des soins et dans les relations ville hôpital.
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