La majorité des couches-culottes renfermeraient des substances « à la toxicité suspectée ou avérée », selon le magazine « 60 millions de consommateurs ». Toutefois, les composés n'ont été retrouvés qu'à l'état de résidus.
Sur douze références de couches testées « 60 millions de consommateurs », dix contiennent au moins une substance indésirable, y compris des produits étiquetés « écologiques », affirme le magazine dans son numéro de janvier paru aujourd’hui.
Des composés organiques volatils (COV) irritants et neurotoxiques comme le toluène ou le styrène seraient présents dans neuf des produits testés. Un modèle, pourtant estampillé « Eco Planet », recèlerait en plus des traces de glyphosate, irritant et cancérigène probable, et d'hydrocarbures aromatiques polycycliques. Un autre, renfermerait des traces de deux autres pesticides classés cancérigènes possibles, de dioxines et de furanes, soupçonnés de perturber le système hormonal.
Toutefois, les teneurs sont inférieures aux seuils réglementaires. Mais ces seuils ont été définis en cas d'inhalation, note le mensuel. L'auteure de l'enquête, Victoire N'Sondé, souligne qu' « il n'y a pas aujourd'hui d'évaluation du risque pour le cas de couches appliquées directement sur la peau, toute la journée ».
Mais comment des substances toxiques peuvent-elles se retrouver dans les couches de nos chérubins ? Les couches-culottes sont essentiellement composées de cellulose, d'un film et d'un gel absorbant en matière plastique. Les composés toxiques pourraient provenir des solvants et des procédés chimiques employés lors de la fabrication, des produits servant à blanchir la cellulose ou encore des pesticides utilisés pour cultiver les céréales dont est issu l'amidon présent dans certains modèles, avance « 60 millions de consommateurs ».
Quoi qu'il en soit, le magazine considère que les nourrissons étant « particulièrement sensibles aux substances toxiques (...), le principe de précaution doit prévaloir » et « tout résidu soupçonné de risques toxiques doit être écarté des couches pour bébé », d'autant que les enfants sont déjà exposés à ces substances via leurs jouets ou l'alimentation, même si des améliorations sont à noter.
Avec l'AFP.
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