Le Direct-to-Pharmacist, modèle lancé en 2007 au Royaume-Uni par Pfizer avec Alliance Boots, consiste pour un laboratoire à signer un accord de distribution exclusif avec un grossiste répartiteur, seul autorisé à recevoir, stocker et livrer ses produits aux pharmaciens et aux établissements hospitaliers. La pratique a soulevé de nombreuses polémiques et s’est répandue outre-Manche (Novartis, AstraZeneca notamment). Ce modèle a-t-il une chance d’arriver en France ? Nathalie Drouillet-Burban, de l’OCP, estime que les laboratoires n’y ont pas d’intérêt à partir du moment où ils peuvent se rapprocher du pharmacien. « En France, cette pratique serait illégale car tout répartiteur doit avoir dans sa collection 90 % des médicaments sur le marché français, une obligation qui contraint les laboratoires à les fournir tous. De plus, ce modèle du DTP semble être aujourd’hui remis en cause, même au Royaume-Uni. » Stéphane Corthier, nouveau P-DG d’Alliance Healthcare, est d’accord. « Nous vivons dans un monde où aucun modèle n’est jamais transposable à l’identique. La France est un pays beaucoup plus réglementé que le marché britannique, et son modèle de la répartition a prouvé son efficacité pour lutter contre la contrefaçon et remplir ses obligations de santé publique. » Yves Kerouédan, DG d’Astera, ne dit pas autre chose. LE DTP n’apporte rien aux industriels « à partir du moment où nous faisons un travail sérieux et transparent ».
« Direct-to-Pharmacist », un modèle illégal en France
Publié le 21/09/2009
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2687
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