À l’occasion de la Journée nationale du don d’organes, célébrée aujourd’hui, le président de la République a exprimé sa reconnaissance aux donneurs et à leurs familles et appelé chacun à faire part à son entourage de sa volonté en la matière, dans un message relayé par l’Agence de la Biomédecine, l’organisme public en charge notamment de la gestion des transplantations. Il s’agit lors de cette journée « d’inciter chacun de nous à indiquer sa volonté afin que si à notre mort un prélèvement d’organes est envisagé, celles et ceux qui seront interrogés sur nos souhaits puissent en être fidèlement les messagers », explique François Hollande. Une personne peut signifier son refus de donner ses organes en s’inscrivant sur le registre national des refus mais très peu font cette démarche. Lors du décès d’une personne susceptible de donner ses organes, l’équipe médicale doit interroger ce registre puis, si la personne n’est pas inscrite, interroger les proches pour savoir sa position sur le prélèvement d’organes. La plupart du temps, l’entourage ignore le souhait du défunt et un pourcentage relativement élevé des familles - environ un tiers - le refuse.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, voudrait diminuer ce taux alors qu’environ 20 000 personnes sont en attente d’une greffe en France malgré les 5 300 transplantations effectuées chaque année (chiffres 2014).
Le projet de Loi santé prévoit un renforcement du « consentement présumé » au don d’organes, ouvrant la voie à d’autres possibilités que le registre national des refus pour exprimer son opposition, mais en maintenant le principe selon lequel en l’absence de refus, chacun est considéré comme donneur présumé.
L’Agence de la Biomédecine a lancé lundi un spot (« The man who died the most in movies ») sur YouTube et Daily Motion pour inciter les 16-25 ans à dire leur choix à leurs proches.
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