Face aux erreurs de délivrance et de dosage, les autorités sanitaires de Dubaï ont pris une décision radicale : les ordonnances manuscrites sont interdites au profit des ordonnances électroniques ou imprimées.
C'est « Le Petit Journal » destiné aux expatriés français et francophones de Dubaï qui informe d'une circulaire du « ministre de la Santé et de la Prévention ». Celle-ci indique que les établissements médicaux privés ne pourront plus remettre des ordonnances manuscrites à leurs patients et devront obligatoirement utiliser des ordonnances électroniques ou imprimées. Les centres médicaux ont six mois pour appliquer cette nouvelle réglementation. Cette décision vise à réduire le nombre d'erreurs lors de la délivrance des médicaments. Le média précise que le nom du médicament, la posologie, la voie d'administration, les noms du patient et du médecin, la signature du médecin et la date de prescription doivent être lisibles.
En France, une confusion entre deux spécialités, Préviscan (fluindione) et Permixon (serenoa repens), liée à une prescription manuscrite, a déjà été relevée. L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait alors recommandé aux médecins d'inscrire le nom de ces spécialités en lettres capitales, mais aussi de mentionner la DCI, le dosage et la forme pharmaceutique.
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