À l'approche de Noël, je propose non pas une trêve des confiseurs, mais un répit dans le cycle interminable des batailles politiques. Ce n'est pas difficile. Il suffit de dire que François Hollande a beaucoup de mérite, lui qui s'est sacrifié sur l'autel de l'impopularité ; qu'il a fait un bon choix en nommant Bernard Cazeneuve Premier ministre ; que François Fillon a fait l'unité de son parti en triomphant de ses concurrents ; que Manuel Valls, en se lançant dans la course, a fait preuve de courage et d'abnégation, même s'il était stimulé par son ambition ; que le parcours d'Emmanuel Macron est fulgurant ; que Jean-Luc Mélenchon représente les victimes du système ; qu'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon tentent de faire bonne figure malgré des chances réduites ; que Michèle Alliot-Marie a le droit, après tant de ministères, de s'offrir une petite fantaisie ; que Marine Le Pen a bien de la constance, qui est toujours très près du but mais n'y arrive jamais ; que Gérard Filoche, avec son discours révolté, a de la suite dans les idées. Bref, que la classe politique est composée de braves gens prêts au casse-pipe et que, en somme, nous n'avons pas de raison de les envier.
Humeur
Embrassons-nous, Folleville !
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Publié le 15/12/2016
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3312
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