Mais, c’est qu’il est déchaîné, mon Sarko ! L’autre jour, à Bruxelles, en pleine négociation sur les dettes souveraines, il a envoyé aux pelotes David Cameron, Premier ministre britannique, qui abreuvait les Européens de conseils et d’objurgations à propos de la crise financière. Sarkozy ne s’est pas gêné. « Écoute, lui a-t-il dit en substance, vous les Anglais n’avaient pas voulu de l’euro, vous avez gardé la livre sterling, vous n’allez pas nous dire comment protéger la monnaie unique, non mais ! ». Sûr que, au moment où triomphe la diplomatie franco-britannique en Libye, l’algarade n’était pas très gentille pour nos camarades de combat. Quant à Silvio Berlusconi, il a eu droit à un avertissement du même Sarkozy qui a exigé de lui des réformes un peu sérieuses. Le « Cavaliere » était d’autant plus fâché que lorsque les journalistes ont demandé à notre président et à Angela Merkel si la politique économique italienne devait être prise au sérieux, ils se sont presque esclaffés et ont donné une réponse ironique. Sarko perd-il son sang-froid ? Je vais vous dire : trois mois de négociations pour tirer un trait sur 180 milliards d’euros de dette grecque, ça vous lessive un homme.
HUMEUR
Et pif, et paf !
Publié le 27/10/2011
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2870
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