Dans 10 jours, les comprimés dispersibles d’Exjade 90 et 360 mg disparaîtront définitivement du marché. Ils seront remplacés par des comprimés pelliculés (Exjade 125 et 500 mg). Les personnes qui n’ont pas encore de prescription hospitalière mentionnant ces nouvelles spécialités peuvent exceptionnellement se les faire prescrire en ville pour une durée de 3 mois.
À compter du 26 juillet, les comprimés pelliculés Exjade 90 mg et 360 mg (déférasirox, Laboratoire Novartis), vont remplacer définitivement les comprimés dispersibles Exjade 125 mg et 500 mg. Ces comprimés pelliculés ont commencé à être commercialisés en France, le 26 janvier 2018. Depuis ce moment, les patients et professionnels de santé ont été largement informés et les patients concernés ont été invités à consulter leur médecin hospitalier pour avoir une nouvelle prescription mentionnant les comprimés pelliculés, et non plus les comprimés dispersibles.
Malgré cette large communication, « il apparaît qu’une proportion importante de patients n’a pas encore consulté son médecin hospitalier et ne dispose pas d’une nouvelle ordonnance mentionnant les spécialités Exjade 90 mg ou 360 mg, comprimés pelliculés », indique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) dans un point d'information. Ils pourraient donc rencontrer des difficultés pour se procurer leur traitement en pharmacie à partir du 26 juillet prochain.
Aussi, afin d’éviter le risque d’interruption de traitement, l’ANSM a décidé de modifier les conditions de prescription et de délivrance des nouvelles spécialités. À partir du 26 juillet, ces spécialités habituellement soumises à prescription initiale hospitalière semestrielle pourront être prescrites par tout médecin, pour une durée maximale de 3 mois. Toutefois, cette mesure est transitoire et exceptionnelle : « les patients concernés devront prendre rapidement rendez-vous avec le médecin hospitalier ayant initié leur traitement afin qu’une nouvelle prescription initiale hospitalière soit établie et que le traitement par comprimés pelliculés puisse être régulièrement poursuivi », indique l’ANSM.
Pour mémoire, un comprimé dispersible de 500 mg correspond à un comprimé pelliculé de 360 mg et un comprimé dispersible de 125 mg correspond à un comprimé pelliculé de 90 mg. Un guide « prescripteur » et un livret d'information « patient » sont disponibles et ont été adressés aux prescripteurs réguliers. Ils précisent les modalités du switch entre les deux formes pharmaceutiques.
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