Plus précoce mais tout aussi abondante qu'en 2018, la saison des champignons entraîne une recrudescence d’intoxications qui amène l’Agence nationale de la sécurité alimentaire (ANSES) et la Direction générale de la santé (DGS) à lancer l’alerte. Et à réitérer les recommandations d’usage.
Au cours des deux dernières semaines, les cas d’intoxications ont été à la hauteur du succès de la récolte. Pas moins de 493 cas ont été recensés pendant les quinze derniers jours, alors que les centres antipoison en ont enregistré entre 4 et 90 par semaine entre juillet et le début octobre. Les conséquences peuvent être graves pour la santé : troubles digestifs sévères, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe, voire décès (voir édition « abonné »). « Ces intoxications peuvent résulter de différents facteurs : confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique, consommation de champignons comestibles en mauvais état ou mal cuits… », note l’ANSES qui, comme chaque année, publie une série de conseils à l’intention des cueilleurs, avertis ou occasionnels, et de leur entourage.
L'Agence attire ainsi l’attention sur des précautions à prendre pendant et après la cueillette. Ainsi en cas de doute sur l’identification des champignons, il est fortement recommandé avant toute consommation de faire contrôler la récolte par un pharmacien ou une société de mycologie locale. L’ANSES a par ailleurs repris l’ensemble de ses recommandations sous forme de posters qui peuvent être affichés en vitrine ou dans l’espace de vente (pour télécharger cliquer ici).
En tout état de cause, dès les premiers symptômes, il est impératif de faire le 15 ou d'appeler un centre antipoison.
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