Bien que très banales, les démangeaisons ne doivent jamais être sous-estimées, surtout bien entendu si elles se prolongent. S’il peut s’agir d’urticaire, il ne faut pas pour autant s’interdire de penser rapidement à une éventuelle autre cause.
- D’abord s’assurer qu’il s’agit bien d’un prurit : il ne faut pas le confondre avec une douleur, des paresthésies (trouble de la sensibilité, désagréable et non douloureux, donnant l’impression de palper du coton, et pouvant s’accompagner d’une anesthésie) ou des dysesthésies (diminution ou exagération de la sensibilité, accompagnée alors de douleurs) ; d’où le rôle clé de l’interrogatoire.
- Causes dermatologiques : psoriasis, dermatite atopique, gale, urticaire, eczéma, dermite séborrhéique, lichen plan…
- Causes non dermatologiques (systémiques) de prurit : troubles endocriniens et métaboliques (insuffisance rénale chronique, maladies hépatiques – avec ou sans cholestase, diabète, carence en fer, dysthyroïdies, hyperparathyroïdie), hémopathies (lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens, polyglobulie de Vaquez, syndromes myélodysplasiques), infections (VIH, parasitoses – helminthiase, toxocarose – larva migrans viscérale…), prurits neurologiques (sclérose en plaques, polynévrite…), prurits psychogènes/psychosomatiques, prurits iatrogènes (antibiotiques, antiviraux, opiacés, anti-inflammatoires non stéroïdiens, inhibiteurs de l’enzyme de conversion, sartans, estroprogestatifs).
À savoir : chez les sujets âgés le prurit est souvent multifactoriel (polypathologie, polymédication), et la sécheresse cutanée (qui touche plus de 50 % des plus de 65 ans) joue son rôle.
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