« OUI, je vais partir », déclare l’actuel président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, Jean Parrot, dans les « Nouvelles pharmaceutiques ». À la tête de l’instance depuis 16 ans, Jean Parrot annonce qu’il ne sera pas candidat à la présidence de l’Ordre en juin prochain. « Le 29 juin, à l’issue des élections qui se seront déroulées en mai et en juin, le Conseil national choisira un nouveau président, indique-t-il. Il prendra la barre. L’institution ordinale continuera à tracer sa route. Je pourrai alors être plus disponible pour ma famille et pour réaliser des projets personnels que je ne veux plus différer ». Il ajoute : « Repartir pour trois ans, c’est trop. Il faut savoir passer la main ».
Oui, mais à qui ? Peut-être à Isabelle Adenot, seule ordinale à s’être déclarée officiellement candidate, pour le moment. Ou peut-être à Jean-Luc Delmas (actuellement président de la section C de l’Ordre) qui n’a jamais caché qu’il briguerait le poste si Jean Parrot décidait de se retirer. Cette décision pourrait également donner des idées à d’autres, et le nombre de candidats pourrait encore grossir dans les semaines à venir.
Quoi qu’il en soit, le nouveau président, ou la nouvelle présidente, devra reprendre et porter plusieurs grands dossiers initiés par Jean Parrot, tels le dossier pharmaceutique ou l’élargissement des missions du pharmacien prévu par la loi Hôpital, patients, santé et territoires (voir ci-dessus). Il pourra toutefois compter sur le futur ex-président pour l’épauler. « Je ne déserte pas, souligne Jean Parrot. Je travaillerai avec mon successeur, chaque fois que je serai en mesure d’être utile ».
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