L’UNION nationale des professionnels de santé (UNPS) souhaite développer la coopération interprofessionnelle. L’organisation vient de présenter différents schémas d’organisation permettant notamment d’assurer la prise en charge des patients souffrant d’une pathologie chronique, de maintenir certains malades à leur domicile ou encore d’optimiser la sortie des patients de l’hôpital. Quel que soit le thème de la prise en charge, le principe est à peu près le même. Le médecin traitant est le chef d’orchestre de la coopération interprofessionnelle ; l’animateur de la coordination, autrement dit le professionnel de santé « pivot », est celui qui va passer le plus de temps auprès du patient. En clair, « cela peut être l’infirmière, le pharmacien quand le malade est en autotraitement, ou le kiné lorsque le patient bénéficie de soins de rééducation postopératoires », précise Gilles Bonnefond, vice-président de l’UNPS chargé d’animer le groupe de travail sur les coopérations interprofessionnelles. Pour ce dernier, également président délégué de l’USPO*, ce travail montre que les choses évoluent au sein de l’UNPS, où siège l’ensemble des professionnels de santé. « Tout le monde a compris que la coopération interprofessionnelle devenait indispensable, affirme-t-il. En effet, la prise en charge des patients en ville devenant de plus en plus pointue, l’offre de soins libérale doit être à la hauteur. Et, pour être à la hauteur, il faut au moins que les professionnels se coordonnent. »
Quoi qu’il en soit, avant de devenir opérationnelle sur le terrain, ces exemples de coopération devront d’abord faire l’objet d’expérimentations, puis être transcrites sous forme de protocoles, comme le prévoit la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST). Même si la route est encore longue, le chantier semble être sur la bonne voie.
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