Alors que l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) relance par téléphone les quelque 58 % de la population qui ne sont pas venus retirer leurs comprimés d’iode en pharmacie, la discussion s’oriente désormais sur l’extension du périmètre de distribution.
Jusqu’à présent, la distribution préventive d’iode était réservée aux citoyens vivant dans un rayon de 10 kilomètres autour de l’une des 19 centrales nucléaires françaises, des zones définies dans le cadre de Plans particuliers d’intervention (PPI).
Début juin, l’ASN a annoncé qu’elle préparait avec EDF et les ministères concernés une extension de ce rayon à 20 km autour des centrales nucléaires. Cette mesure, motivée par le retour d’expérience de l’accident de Fukushima, avait été également évoquée le 26 avril dernier par Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, à l’occasion du trentième anniversaire de l’accident de Tchernobyl. La ministre avait fait allusion à une homogénéisation avec les pratiques d’autres pays où ces périmètres de protection des populations, des biens et de l'environnement atteignent déjà 20 km. Aujourd'hui, au-delà de la zone actuelle de 10 km prévue dans les PPI, des plans ORSEC iode départementaux peuvent être déclenchés par les préfets.
Les stocks d'iode disponibles (plus de 100 millions de comprimés au total) serviraient à couvrir, en cas de risque d’exposition à l’iode radioactif, les besoins de la population française et seraient déployés vers des points de diffusion de proximité.
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