« DON D’ORGANES. Pour sauver des vies, il faut l’avoir dit » : tel est le message que l’Agence de la biomédecine (ABM) souhaite faire passer cette année. Diffusé depuis quelques jours, un spot télé invite les citoyens à faire connaître leur choix. En France, le don d’organes est sous le régime du consentement présumé. Mais la loi permet, si l’on est opposé au don de ses organes, de le préciser à ses proches ou de s’inscrire sur le registre national des refus.
Jusqu’au 29 juin, l’agence propose une plate-forme d’échanges dédiée à la greffe d’organes : vosquestionssurlagreffe.fr. Toutes les archives des échanges seront ensuite consultables jusqu’en septembre sur dondorganes.fr.
Par ailleurs, les associations de patients concernées par la transplantation rénale annonceront officiellement la formation du Collectif pour le don du vivant. À cette occasion, la toute première campagne grand public sur le don de rein de son vivant sera lancée.
Une étude menée en France (par l’Agence de la biomédecine et le CHU de Nancy) auprès de toutes les personnes ayant donné leur rein en France entre le 30 juin 2005 et le
1er mars 2009 « montre que les donneurs vivants se portent très bien, tant sur le plan médical qu’au niveau de leur qualité de vie », indique le collectif (donduvivant.fr).
En 2010, plus de 15 600 malades ont eu besoin d’une greffe et 4 708 transplantations ont été réalisées (1 538 donneurs ont été prélevés) : 92,5 % des greffes ont été réalisées grâce à des donneurs décédés et 300 greffes ont été réalisées grâce à des donneurs vivants.
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