Elle était la fille de l’écrivain et rédacteur Thierry Vimal, et la petite-fille de Jean-Pierre Vimal, pharmacien à Nice (pharmacie Jeanne d’Arc) et de son épouse Silvana Vimal.
Amie est l'une des 85 personnes décédées lors du terrible attentat survenu le 14 juillet sur la Promenade des Anglais à Nice. « Amie était bien connue du personnel et des clients de la pharmacie, car elle rejoignait souvent l’officine le soir, en sortant de son collège situé tout près, explique son grand-père au « Quotidien ». La clientèle a eu un merveilleux élan de chaleur. Les jours qui ont suivi l’attentat, la grille de la pharmacie fermée fut couverte de roses blanches et de cartes de témoignages de soutien. De nombreux clients étaient présents à la cérémonie d’obsèques ou se sont manifestés de diverses manières. »
De nombreux témoignages de soutien
Des soutiens, Jean-Pierre Vimal en a également reçu au sein même de la profession. Isabelle Adenot, présidente du Conseil national de l'Ordre, le syndicat des pharmaciens de la région PACA, son grossiste, ainsi qu'une vingtaine de ses confrères de la région ont témoigné au titulaire endeuillé toute leur sympathie.
D’abord propriétaire d’une officine rurale (Allier) héritée de son père, Jean-Pierre Vimal avait racheté en 1989 la pharmacie niçoise Jeanne d’Arc, puis déposé son bilan en 1998. Il traverse depuis cette époque d'importantes difficultés financières.
Aujourd'hui âgé de 70 ans, cherchant depuis plusieurs années un repreneur pour son officine, et dans l’incapacité financière de salarier un adjoint, il continue à en ouvrir lui-même les portes chaque jour à 8 h 30 pour les refermer à 19 h 30. Depuis de nombreuses années il ne prend jamais plus d’une semaine de vacances par an, qu’il consacre à emmener en voyage ses deux petites-filles Laurette et Amie.
Confrontés à une telle situation, aggravée désormais par le deuil, ses fils Thierry et Christophe envisagent de lancer pour lui un appel à la solidarité envers ses confrères pharmaciens, l’industrie pharmaceutique et ses créanciers. « Jean-Pierre Vimal et son épouse sont âgés, épuisés de longues années de combat pour sauver leur officine, et désormais bouleversés. Ils ont besoin d’un repos bien mérité », estime leur fils Thierry Vimal.
Aux parents et grands-parents d'Amie, la rédaction du « Quotidien du Pharmacien » adresse son sincère et chaleureux soutien dans l'épreuve qu'ils traversent.
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