« Les grossistes-répartiteurs sont dans une situation économique critique, affirme le président de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP), Olivier Bronchain. Leur niveau de rémunération, fixé par le gouvernement, ne suffit plus à couvrir les frais de distribution dans le cadre des missions de service public qui sont les leurs. »
Selon lui, le système de rémunération des grossistes n’est plus adapté aux évolutions du marché, notamment au développement des médicaments génériques. Avec l'augmentation de la vente directe, un volume de plus en plus important de boîtes distribuées échappe aux répartiteurs. La CSRP estime que les ressources de la répartition ont diminué, depuis 9 ans, de près de 17,6 % (en euros courants), quand l’ONDAM progressait de 26 %. La répartition subit également de plein fouet les effets des baisses de prix. De plus, estime Olivier Bronchain, le système de taxation auquel est soumis le secteur ne correspond plus à la réalité du marché. « Les entreprises de la répartition pharmaceutique s’acquittent chaque année d’une taxe sur les ventes en gros de médicaments de plus de 200 millions d’euros au titre de la maîtrise des dépenses de santé, alors qu’elles ne sont responsables ni de la prescription, ni de la délivrance au public », détaille-t-il. Aussi, « la répartition appelle de ses vœux à l’adoption de mesures d’urgence et d’une refonte en profondeur de son modèle de rémunération, indique le président de la CSRP. C’est le fonctionnement de toute la chaîne du médicament et l’égalité d’accès aux médicaments pour tous qui sont en jeu aujourd’hui. »
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