Dans le silence des salles anéchoïques*, les acousticiens tendent l'oreille en quête du bruit annonciateur de catastrophe.
Depuis un demi-siècle, ces scientifiques du Laboratoire de mécanique et d'acoustique (LMA) du CNRS (Marseille), poursuivent des recherches qui ont toutes pour point commun l'exploitation des ondes. Souvent pour traquer une menace tapie dans l'intimité des structures. Parfois, le danger se cache dans le béton. Alors des capteurs placés contre l'enceinte d'une centrale nucléaire permettent d'observer des variations dans les vibrations de la structure et de repérer d'éventuelles fissures. Autre domaine, autre danger, l'imagerie médicale explore les performances de la tomographie ultrasonore numérique appliquée à l'os. Chez l'enfant, cette technique - non ionisante et indolore - pourrait permettre le diagnostic sonore de certains cancers osseux. Là encore, le secret de ces super oreilles réside dans l'analyse du message acoustique. Voilà une recherche qui avance (presque) sans faire de bruit.
* Encore appelée « boîte à silence », ce type de dispositif permet des recherches acoustiques poussées à l'abri de toute interférence sonore.
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