LE COLLECTIF des groupements entend faire valoir le droit de ses adhérents à communiquer vers le grand public. « Pourquoi la pharmacie d’officine serait-elle la dernière profession à ne pas pouvoir faire connaître son savoir-faire par l’intermédiaire de ses groupements professionnels ? », interroge l’association. Une nécessité, selon son président, Pascal Louis, notamment face à la pression européenne, au développement des contrefaçons, à la menace d’autres circuits de distribution, ou encore avec l’arrivée de nouvelles missions. « Nous devons faire savoir au grand public quels sont nos savoir-faire en matière d’offre de soins, de produits et de services de qualité au meilleur prix », insiste-t-il. « Pour perdurer avec pertinence, qualité et efficacité, notre activité devra s’organiser autour des besoins des patients avec des officines de plus en plus spécialisées, argumente Pascal Louis. Dans ces conditions, comment le patient saura-t-il à qui s’adresser ? Les fondamentaux qui font notre cœur de métier, ainsi que les nouveaux services que nous pourrons offrir doivent être mis en avant et soutenus par des campagnes d’information et de communication. » Le Collectif demande donc à l’Ordre d’organiser une concertation sur le sujet, alors même que l’instance vient d’assigner en justice l’un de ses membres pour sa campagne de communication, en l’occurence le groupement Giphar (« le Quotidien » du 25 juin).
Un premier dossier pour la nouvelle présidente de l’Ordre, Isabelle Adenot, qui semble avoir la même vision sur ce point que son prédécesseur, Jean Parrot. « Un réseau ne peut communiquer pour les pharmacies qui le composent », a-t-elle ainsi déclaré le soir même de son élection. En effet, pour elle, tout caractère discriminatoire à l’égard de certaines officines ne saurait être acceptable. « La communication est possible, souligne pour sa part le président de la section A (titulaires), Jean-Charles Tellier. Mais dans le respect des textes, qui permettent déjà aux pharmaciens de communiquer ». Le débat est lancé.
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