Vous allez me trouver ronchon, mais vous êtes habitués. Ce qui m'agace, dans tout ça, c'est que « le maître des horloges », à savoir notre nouveau président, naguère encore appelé « le jeune homme pressé », ne va vraiment pas vite. On a eu un exemple du temps qu'il accorde à la méditation quand il devait annoncer, lundi, le nom de son Premier ministre, que tout le monde connaissait mais que personne n'osait prononcer et qui est devenu officiel plusieurs heures après le moment supposé de la révélation de la semaine. Un genre d'accouchement douloureux, en quelque sorte. Après quoi, la passation des pouvoirs a commencé en retard et Emmanuel Macron, qui s'est rendu dare-dare à Berlin, nous a encore fait attendre avant de commencer sa conférence de presse commune avec Angela Merkel. Vous me direz : quelle importance ? Je voulais seulement souligner que le métier de journaliste, si décrié de nos jours, est très dur. Je pense à ces malheureux qui, sous le soleil ou la pluie, attendant le bon vouloir des puissants, sans songer un seul instant à laisser tomber. Ou à ces commentateurs, suivez mon regard, assis devant leur poste de télé, et qui, eux, baillent d'ennui.
Humeur
Les affres de la lenteur
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Publié le 18/05/2017
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3352
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