LES SÉNATEURS ont adopté une proposition de loi supprimant les conditions de nationalité restreignant l’accès à certaines professions libérales, comme les médecins. Le texte ne remet toutefois pas en cause les conditions de diplôme nécessaire à l’exercice. Pour la pharmacie, la mesure ne devrait rien changer. « Nous faisons partie des professions qui ne sont pas impactées », explique le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, Jean Parrot. L’Ordre avait fait remarquer au ministère de la Santé que cette disposition allait à l’encontre des règles d’entrée dans la profession fixées par les pouvoirs publics. Pour Jean Parrot, mieux vaut augmenter le nombre d’étudiants admis en deuxième année de pharmacie.
Pour devenir définitif, ce projet de loi doit maintenant être examiné par les députés.
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