C’EST UNIE que la profession a présenté le rapport Rioli à la ministre de la Santé, jeudi dernier. Malgré quelques réserves (« le Quotidien » du 23 novembre), la FSPF a elle aussi fini par apposer sa signature sur le document. Réunis en assemblée générale la veille, les présidents départementaux de la FSPF avaient en effet voté pour la signature du rapport. Pourquoi cette réticence à parapher le texte ? « Certains éléments du rapport ne nous semblent pas suffisamment explicites », répond son président, Philippe Gaertner, qui prévient qu’il sera particulièrement vigilant sur ces points lors des discussions avec le ministère. Des discussions que l’UNPF aimerait bien voir entamer dès le début de 2010. Signataire de la première heure du rapport, le syndicat présidé par Claude Japhet indique toutefois qu’il fera, lui aussi, valoir ses spécificités lors des négociations.
Gilles Bonnefond, président délégué de l’USPO, estime pour sa part que certains chantiers doivent être entrepris en priorité. Pour lui, il faut ainsi se mettre d’accord rapidement sur les SEL, les SPF-PL (sociétés holding) et les regroupements. « À trop laissé les choses non arbitrées, on risque de se faire imposer un schéma général », craint-il. En ce qui concerne la médication officinale, Gilles Bonnefond souhaite la mise en place de mesures incitatives afin que l’ensemble des Français puisse acquérir une complémentaire santé.
Pascal Louis, président du Collectif des groupements, se félicite de la belle unité affichée par la profession lors de la remise du rapport. Satisfait de voir une réelle volonté de la part du ministère d’appliquer les propositions du rapport Rioli, il semble plus perplexe quant au financement des nouvelles missions. Quoi qu’il en soit, il estime que les pharmaciens devront se montrer « dynamiques, innovants et porteurs de solutions » lors des discussions.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion