Le deuxième tour de l’élection présidentielle aura lieu dans une dizaine de jours. Une période que les syndicats d’officinaux comptent mettre à profit pour rediscuter avec les équipes des deux finalistes de leurs projets concernant l’officine.
« Nous allons nous attacher à rencontrer les équipes des deux qualifiées pour rediscuter de l’avenir et de l’évolution du métier de pharmacien, indique ainsi Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Mais aussi de l’inutilité de la dispensation à l’unité. » Pour lui, il est possible de trouver d’autres mécanismes d’économies beaucoup plus efficaces en travaillant avec l’agence du médicament, les industriels et les médecins. « Bien évidemment nous allons attirer l’attention d’Emmanuel Macron sur le fait de ne pas banaliser le médicament et de ne pas financiariser la santé », ajoute le président de l’USPO.
« Les syndicats travaillent toujours avec ceux qui arrivent au pouvoir et nous allons regarder attentivement les programmes santé des deux candidats, notamment en ce qui concerne la dispensation à l’unité, et en mesurer les conséquences », explique de son côté Philippe Gaertner. « Nous avons déjà rencontré leurs équipes de campagne avant le premier tour », souligne le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui attend aussi de connaître les équipes opérationnelles une fois le deuxième tour passé pour aller plus loin dans les discussions.
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