Pour la première fois depuis 8 ans, le nombre des greffes d'organes réalisées en France a baissé en 2018. De 5 % tout de même, précise l'Agence de la biomédecine. Mais paradoxalement, cette mauvaise nouvelle pour les personnes en attente de greffe, est une bonne nouvelle pour d'autres. Bonne nouvelle, parce que la baisse du nombre de greffons serait avant tout liée à la diminution des accidents de la route en 2018. Bonne nouvelle encore, parce que, grâce aux campagnes d'information et à une meilleure prise en charge, la mortalité liée aux accidents vasculaires cérébraux - grands pourvoyeurs de greffons - a baissé de 15 % la même année. Une dernière cause au phénomène, qui ne peut, elle, être qualifiée de bonne nouvelle, est l'épidémie de grippe de l'hiver 2017-2018, qui a rendu les équipes hospitalières moins disponibles pour l'activité de prélèvement. Voilà qui finit d'expliquer l'inflexion des chiffres. Moins de greffons mais plus de vies sauvées ? Pour sortir de cette impossible équation, une seule solution : inciter davantage les donneurs vivants à franchir le pas…
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