Au téléphone, j’ai appelé mon ami Jules (prononcez Djoulz) qui s’est installé aux États-Unis, et je lui ai demandé si par hasard il n’était pas l’un des deux Américains qui ont gagné ensemble 550 millions de dollars à la loterie. Il m’a répondu par la négative, ce qui ne m’a pas vraiment surpris, et a ajouté avec sérénité qu’il s’en trouvait fort bien. Comme je lui exprimais mon étonnement, il m’a expliqué que le gagnant, en Amérique, touche son capital par mensualités sur lesquelles il paie un impôt proportionnel à l’énormité de ses gains. De sorte qu’il n’est que virtuellement riche, qu’il ne dispose pas d’un capital à faire fructifier et que, même avec 275 millions, on doit compter ses sous. En France, lui rétorquai-je, c’est beaucoup mieux. On touche toute la somme promise, les impôts ayant déjà été déduits. Bref, ici, quand on est riche, c’est pour de bon.
« Détrompez-vous, mon cher ami, me répondit-il. Vous paieriez un considérable impôt sur la fortune, de sorte que les intérêts de la somme investie dans un placement sûr seraient annihilés (ou tout au moins très diminués) par l’ISF. Comme quoi, l’argent ne fait pas le bonheur ».
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