Comme ailleurs, les nouveaux médicaments connaissent, en Allemagne, un développement spectaculaire de leurs prescriptions, qui pèse sur les finances de l’assurance-maladie. Actuellement, sur les 48 000 médicaments autorisés à la prescription en Allemagne, 2 600 coûtent plus de 1 200 euros et 49 plus de 10 000 euros.
En dehors de ces 2 649 médicaments onéreux, les dépenses de médicaments sont restées stables de 2013 à 2014, et ont augmenté de 2,8 % entre 2014 et 2015. Dans le même temps, les dépenses liées à ces 2 649 spécialités ont progressé de plus de 22 % par an depuis 2013. Les dépenses relatives aux médicaments contre l’hépatite C sont passées, à elles seules, de 166 millions en 2013 à 1 344 l’an dernier.
Les médicaments onéreux ont représenté, en 2015, près de 10 milliards sur les 35 milliards payés pour les médicaments par l’assurance-maladie, soit plus d’un tiers de plus que deux ans plus tôt. Pour toutes ces raisons, le gouvernement tente de baisser les marges des grossistes, mais aussi des pharmaciens, vue la somme que représente, à ce niveau de prix, une simple marge complémentaire de 3 %.
Mais, comme l’expliquent les pharmaciens, si le gouvernement veut vraiment baisser les prix de ces produits, qu’il commence par… cesser de prélever sur ces spécialités la TVA de 19 % qui s’applique, elle aussi, sur tous les médicaments, quel que soit leur prix.
Médicaments nouveaux
Publié le 02/05/2016
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3262
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