Nancy, capitale lorraine

NANCY s’est fait remarquer depuis plus d’un siècle par sa créativité en tant que berceau de l’Art nouveau, qu’il s’agisse d’architecture, de mobilier, de design avec Majorelle, Gallé et Daum.

Aujourd’hui cette créativité se manifeste par le développement depuis une vingtaine d’années d’un pôle scientifique, universitaire et de grandes écoles, autour notamment de l’école nationale supérieure des Mines de Nancy, couvrant un large domaine de compétences et de notoriété européenne. La population étudiante approche 50 000. Le tissu industriel y est extrêmement diversifié.

Nancy compte 44 pharmacies soit 1 pharmacie pour 2 353 habitants (1999) équivalent à 2 519 Français moyens (EFM) ce qui traduit un niveau d’équipement officinal supérieur de l’ordre de 11 % à la moyenne nationale. Mais ce chiffre moyen pour la ville mérite d’être décliné par quartier en vue de mettre en évidence les disparités locales d’équipement face au potentiel de demande (cf. graphique en nuage de points par quartier (iris INSEE).

Niveau de demande et densité officinale par iris.

La carte en dégradé de bleu visualise les disparités du niveau de demande par habitant d’un iris à l’autre. Le meilleur iris (0203 - Buthegnemont) ayant une demande de 1 142 euros par habitant, soit près du double de la moyenne nationale. L’iris à plus faible niveau de demande (0102 - Tilleul argenté) se situant à 1/3 de la demande nationale. On rappelle que ces écarts s’expliquent par de nombreux facteurs et tout spécialement, le niveau de pouvoir d’achat, le poids relatif de chaque tranche d’âge, la taille des ménages…

Le graphique localise également les pharmacies et leur nombre par iris.

Potentiel de CA par iris et poids théorique de la parapharmacie.

La carte en dégradé de rouge indique le potentiel de chiffre d’affaires médicament de chaque iris, potentiel variant de 0,19 million d’euros (0805 - Lionnois) à 2,97 millions d’euros (0303 - Albert 1er). Or, les 2 iris à très faible population sont de chiffrage incertain. On voit que 12 iris ont un potentiel supérieur à 2 millions d’euros. On notera que la très importante population étudiante n’est, pour une bonne part, pas comptabilisée comme population résidente.

Pour ce qui est du niveau de demande potentielle de parapharmacie, en référence à une moyenne nationale de 17 % (TVA 5,5 % et 19,6 %), on voit qu’il varie d’un iris à l’autre dans une proportion de l’ordre de 1 à 5.

On constate que les marges de progression sont considérables mais ne peuvent se traduire en effet, en fonction de l’espace disponible et en outre, de la capacité de chaque site à satisfaire les demandes complémentaires provenant de passages, de touristes…

Densité officinale face à la demande (en potentiel de CA).

Le graphique en nuage de points montre le positionnement de chaque quartier iris évalué soit en potentiel EFM (abscisse) soit en nombre d’officines (ordonné). On constate :

- 14 iris, dont 2 particuliers à très faible population, ne comportent pas de pharmacie, le plus important disposant d’une population équivalente de près de 5 000 EFM et 2 autres plus de 3 000 EFM. Ces constats devant être interprétés prudemment puisque tel iris sans pharmacie peut être desservi en partie par les pharmacies à la limite de l’iris voisin.

- 7 iris disposent d’une pharmacie pour moins de 1 000 habitants équivalents (EFM).

- Parmi ces derniers, deux iris se distinguent, l’un avec 1 pharmacie pour moins de 400 habitants équivalents (iris-0902- Gambetta) et un autre (0905 - Centre Gare - Marché) avec une pharmacie pour moins de 150 habitants équivalent, mais disposant bien entendu d’importants flux de clientèle plus au moins lointaine générés par la Gare.