Nord Pas-de-Calais : l’USPO revendique le leadership

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Publié le 15/06/2015

Après la création d’un nouveau syndicat de pharmaciens dans le Pas-de-Calais, qui a décidé de s’affilier à la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), les organisations « historiques » du Pas-de-Calais et du Nord tiennent à rappeler que, pour leur part, elles restent fidèles à l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), et sont majoritaires dans la région. « Le syndicat des Pharmaciens du Pas-de-Calais existe depuis plus de soixante-dix ans, expliquent Jean-Marc Lebecque, président de l’USPO Pas-de-Calais et Grégory Tempremant, président du l’USPO Nord, dans un communiqué commun. Comme de nombreux syndicats départementaux en France, il a quitté la FSPF il y a douze ans, lassé de la politique du "moins pire" et des renoncements successifs. » Quant à l’USPO Nord Pas-de-Calais, elle est « membre fondateur de l’USPO et son co-président, Patrice Devillers, en a été le premier président ». Les deux présidents départementaux ajoutent : « L’USPO Nord Pas-de-Calais a été l’initiateur et l’organisateur du mouvement régional de révolte de la profession le 30 septembre 2014 quand d’autres syndicats souhaitaient encore attendre et commençaient à céder sur le monopole et le capital. » Ils soulignent que « la profession tout entière nous a suivis et 7 000 pharmaciens et sympathisants sont descendus dans les rues de Lille pour défendre la profession et réussir à faire changer d’avis le gouvernement. Le Nord Pas-de-Calais a été un exemple de mobilisation ! » Ils expliquent enfin que l’USPO, qui a remporté les dernières élections aux URPS dans la région, « est fort de plus de deux cents adhérents dans le Pas-de-Calais et progresse de 36 % dans le Nord ». Pour Jean-Marc Lebecque et Grégory Tempremant, l’arrivée d’un nouveau syndicat dans le Nord n’est ni plus ni moins qu’une « tentative de déstabilisation » qui ne prendra pas « car les pharmaciens savent sur qui ils peuvent compter dans le Nord Pas-de-Calais et ne sont pas dupes de ces mises en scène pré-électorales que nous regrettons et qui discréditent l’action syndicale ».