Je ne sais pas du tout ce que je faisais le 9 novembre 1989. Ce dont je suis sûr, c’est que je ne suis pas allé à Berlin pour casser le Mur. Je dois avoir une mauvaise mémoire car, si j’en crois les journaux, des foules de Français ont fait ce jour-là le voyage en Allemagne et, notamment, leur futur président, Nicolas Sarkozy, qui se revoit en haut du mur avec une cognée. Il l’a fait savoir sur Facebook et il aurait été plus inspiré de ne rien dire. Comme Internet est peuplé de coupeurs de cheveux en quatre, les preuves de sa présence à Berlin le 9 novembre seraient inexistantes. Mais il s’y serait rendu le 10. Je vous laisse mesurer la gravité de cette polémique : un président en exercice cherche à persuader ses concitoyens qu’il avait déjà le sens de l’Histoire il y a vingt ans et une poignée d’entomologistes acariâtres s’efforcent de lui démontrer que ce sens, il ne l’a eu qu’à J+1. C’est évident, Gorbatchev, Kohl et Bush père ne pensaient à l’époque qu’à Sarkozy. Ils l’ont vu venir. Personne n’a prévu l’effondrement du bloc soviétique, tout le monde a compris que Sarko allait faire un parcours fulgurant.
HUMEUR
Où étais-je ?
Publié le 12/11/2009
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2702
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