C’est désormais au plus haut niveau de l’État que les pharmaciens castrais, obligés de fermer le lundi, ont décidé de porter de leur mécontentement. Ils ont adressé une lettre au président de la République Emmanuel Macron.
« On a l’impression que personne ne bouge », s’insurge Christine Monino-Clot, co-titulaire de la Grande Pharmacie de Castres (enseigne Médiprix). Elle n’a cependant pas renoncé à sa volonté d’ouvrir le lundi les portes de son officine installée sur 1 600 m2 dans un quartier excentré de la ville (voir article « abonné »).
Alors qu’une décision du tribunal de grande instance le lui interdit, elle a décidé de frapper à d’autres portes. Une pétition qui a déjà recueilli 1 500 signatures de Castrais dans son officine, et relayée sur le site de pétitions en ligne change.org, sera adressée à la directrice générale de l'ARS, ainsi qu’au préfet.
Parallèlement, une lettre a été envoyée à Emmanuel Macron, l’informant de la situation « injuste » que subissent, dans la sous-préfecture du Tarn, les pharmaciens affiliés à l’enseigne Médiprix. Les créateurs du groupement Médiprix, Jérôme Escojido et Bertrand Pagès, y prennent la défense de leurs adhérents de Castres. Saluant la position du chef de l'État favorable aux groupements, ils font référence aux actions d'Emmanuel Macron incitant à l'esprit d'entreprise et rappellent que leur groupement, indépendant financièrement, valorise le savoir-faire des laboratoires français.
La réponse du chef de cabinet du président de la République ne s’est pas fait attendre. La demande d’audience des pharmaciens a été transmise à Agnès Buzyn, ministre de la Santé.
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