Alain Hababou, président de Paris Pharma, a été l’un des rares hommes à participer à la Parisienne en septembre dernier. Et ce n’est pas un hasard. De cet engagement dans une course emblématique réservée aux femmes est née son implication et celle du groupement dans la lutte pour l’élimination des violences faites aux femmes. « Un phénomène qui touche une femme sur trois », rappelle le titulaire. Il était donc, selon lui, logique que, chefs d’entreprises constituées à 80 % de femmes, les pharmaciens du réseau Paris Pharma rejoignent ONU Femmes lors de la journée de l’Orange Day, le 25 novembre prochain.
Des officines sentinelles
Cependant, le réseau de 225 pharmacies (250 en 2018) qui développe « un modèle vertueux d ‘éco-socio-responsabilité » ne s’arrêtera pas à cette unique journée de sensibilisation. « Cette thématique va faire l’objet d’un véritable projet au sein de notre groupement. Nous avons envisagé notre partenariat avec ONU Femmes comme un engagement de long terme pour faire de nos pharmacies des sentinelles », expose Alain Hababou.
Les équipes elles-mêmes ont adhéré à ce projet qui consiste à faire de la pharmacie, en tant que lieu de vie, un relais d’informations pour soutenir les femmes concernées. Les collaborateurs des officines sont prêts à suivre des formations en MOOC et en présentiel pour apprendre à détecter les besoins des femmes et à leur délivrer les informations nécessaires (numéro d’appel, lieux d’accueil, services sociaux, associations…) Dès le mois de mars, les officines du groupement seront équipées de kits « sentinelle ».
Parallèlement, deux doubles pages sont consacrées à ce thème dans le numéro du magazine « Elle » du 15 octobre diffusé dans les officines du groupement. Pour les dirigeants de Paris Pharma, ce nouvel engagement s’insère dans une stratégie plus large qui inscrit le pharmacien en tant qu’acteur de la prévention.
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