L’obligation de prescrire en DCI à partir du 1er janvier 2015 soulève des réserves chez les médecins. Ce n’est pas tant le principe qu’ils remettent en cause, mais les modalités de sa mise en œuvre. « Il s’agit d’une usine à gaz supplémentaire destinée à entraver la prescription des médecins libéraux », estime ainsi la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). Pour le syndicat, la certification des logiciels d’aide à la prescription (LAP) a pris du retard et les médecins dont les logiciels ne seront pas certifiés au 1er janvier, devront indiquer, à la main, le nom en DCI du produit qu’ils prescrivent. Une contrainte dont la CSMF ne voit pas l’intérêt et qui lui paraît « infaisable sur le plan pratique ». Et d’ajouter qu’à l’heure où l’on réfléchit à mettre en place la prescription électronique, elle s’étonne que l’on puisse imaginer demander aux médecins d’inscrire de façon manuscrite le nom des produits qu’ils prescrivent en DCI. « De tels procédés nous ramènent au passé et représentent une tracasserie inutile qui n’apporte rien, ni à la qualité des soins, ni en économies et encore moins au patient qui sera bien embarrassé pour reconnaître les noms de ses médicaments », estime la CSMF, qui demande aux pouvoirs publics de renoncer à imposer ces mentions manuscrites, et d’attendre le déploiement des logiciels certifiés.
Prescription en DCI : « une usine à gaz », selon la CSMF
Publié le 11/12/2014
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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