Jean-Luc Mélenchon s’est rendu au festival de Cannes, pas pour voir des films, mais pour défendre les personnels des palaces, dont le sort ne serait pas enviable. Ces personnels méritent sûrement qu’on leur vienne en aide, mais M. Mélenchon a décidément le chic pour mélanger les genres. Le festival, c’est le rêve, le plaisir, les paillettes, la beauté et la démesure. Le provocateur numéro un de la politique, si cultivé par ailleurs, n’ignore nullement qu’en jetant sa note misérabiliste au milieu des cris d’admiration, il tente de nous priver de notre enthousiasme. Il le fait à dessein car Cannes est une extraordinaire plateforme médiatique pour un programme politique. Est-ce qu’il est licite de lui dire qu’il nous casse les pieds, que les gens ont le droit de consacrer une partie de leur temps à autre chose que la misère du monde, que même les militants de toutes les bonnes causes ont droit à un moment de joie ou de bonheur ? S’il s’était contenté d’aller au cinéma, il aurait constaté que, dans la lutte contre les inégalités, le cinéma aussi joue son rôle.
Humeur
Rabat-joie
Publié le 19/05/2016
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3266
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