Le chiffre d’affaires de l’officine est soumis à une recomposition alors que l’on assiste à un transfert de la part des activités comptoir traditionnelles (ventes de médicaments et de parapharmacie et location de matériel médical) vers la part constituée par les honoraires de dispensation. Une deuxième, voire une troisième colonne, apparaît aujourd'hui dans les plans comptable, note Joël Vellozzi, responsable national du réseau Professions de santé chez KPMG.
Comme l’indique le cabinet, ces honoraires de dispensation abondent désormais pour 130 000, voire 140 000 euros en moyenne, au chiffre d’affaires de l’officine*. « En 2019, avec l’application de l’avenant conventionnel, il faudra tabler sur 15 000 euros de plus », note l'expert-comptable.
Aujourd’hui balbutiante et atteignant à peine 10 000 euros, la part ROSP (prime générique, entretien pharmaceutique…) et honoraires de garde et indemnités d’astreinte est elle aussi appelée à croître dans les prochaines années. C'est en tout cas l'un des enjeux de la profession.
Aussi, comme l’indique Joël Vellozzi, face à ce chiffre d’affaires à facettes au sein duquel les nouvelles activités du pharmacien et les nouvelles rémunérations liées à l’avenant 11 de la convention pharmaceutiques détiendront de plus en plus de place, la fixation du prix d’une officine par un multiple de l’EBE est une méthode qui se justifie plus que jamais. La valorisation sur la base du chiffre d’affaires a, quant à elle, définitivement vécu.
* Ce chiffre d’affaires retraité n’intègre pas les rétrocessions, ni les coopérations commerciales ou encore les ristournes perçues des coopératives.
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