L’Ordre national des pharmaciens fait part de son mécontentement concernant le référentiel de certification des logiciels d’aide à la dispensation (LAD) qui est paru le 26 décembre 2015.
« Quatre ans pour le publier, et quelle déception ! », déclare l’instance ordinale, en déplorant que ce référentiel ne vienne pas aider plus amplement les officinaux dans les tâches de dispensation, et qu’il présente de nombreuses lacunes. Par exemple, avec ce référentiel, les pharmaciens pourront toujours délivrer de l’isotrétinoïne à une femme enceinte ou du valproate de sodium sans accord de soins. En revanche, ils ne pourront pas rechercher a posteriori si un patient a reçu un médicament d’un lot retiré après la délivrance.
Parmi les autres inepties relevées par l’Ordre : les patients seront notés allergiques à un médicament et non pas à une molécule (amoxicilline, par exemple) ou famille de molécule (pénicilline, etc.). De plus, ni messagerie sécurisée, ni lecture/exploitation des données issues du datamatrix ne sont prévues.
Bref, au final, le document de référence est incomplet, avec des contrôles de sécurité de la dispensation insuffisants. Et il est déjà obsolète le jour de sa sortie. « Heureusement que certaines SSII vont d’elles-mêmes aller au-delà du référentiel ! Certaines le font déjà », déclare Isabelle Adenot, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens. Enfin, la certification des LAD qui devait se faire au plus tard le 1er janvier 2016, ne pourra pas être réalisée à cette échéance, étant donné la publication tardive de ce référentiel (26 décembre 2015).
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