URPS Île-de-France

Une communication tout numérique

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Publié le 23/11/2015

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Tandis que la campagne pour les élections aux URPS bat son plein, deux nouvelles initiatives des élus franciliens viennent renforcer l’image du pharmacien et intensifier la communication entre patients et professionnels de santé.

Les pharmaciens auront leur série. Douze webvideos mettant en scène la vie officinale quotidienne sont désormais disponibles sur le site « mapharmaciemasante.fr ». Elles ont pour objectif de démontrer de manière authentique et avec un brin d’humour, la plus value des pharmaciens sous ses multiples facettes. « Ces séries ne sont pas de la fiction. Elles sont là pour illustrer tout le professionnalisme des pharmaciens et promouvoir auprès du grand public ce que la pharmacie fait gratuitement depuis de nombreuses années », expose Renaud Nadjahi, président de l’URPS pharmacien d’Ile-de-France, à l’origine de cette démarche, en étroite collaboration avec la société de production audiovisuelle Georges & Brad.

Ces séquences de 3’30 minutes chacune donnent aux pharmaciens les moyens de mieux communiquer sur leur profession auprès de leurs patients. Des flyers et des affiches seront également mis à leur disposition pour les diriger sur le site.

Version digitale

Toujours dans l’univers du numérique, l’URPS Île-de-France vient de lancer la version digitale de sa carte de coordination, lancée il y a trois ans en coopération avec les URPS médecins et infirmiers et déployée à ce jour à plus de 200 000 exemplaires cartonnés. Dédiée dans une première phase aux patients asthmatiques, elle est téléchargeable gratuitement sur Apple store ou Google play. Sous le nom « lien-santé » cette application, développée avec la start-up Valwin, permet au patient d’enregistrer les coordonnées de ses soignants (via leurs QR codes et géolocalisation) et de stocker ses ordonnances, ses résultats d’analyses, ainsi que ses données de santé. Outil d’observance, utile également en cas d’hospitalisation, elle devrait être rapidement étendue à d’autres pathologies comme le diabète, l’HTA… « En tout état de cause, cet outil défend l’individualité du patient qui reste maître du partage de ses données avec les soignants (médecins, infirmiers, pharmaciens) qu’il désigne lui-même en temps réel », précise Renaud Nadjahi.

Dans les deux cas, l’URPS Île de France met ses outils gracieusement à disposition des autres URPS, à la seule condition que la mention du copyright soit respectée.

M. B.