Le spécialiste du MAD se défend de toute illégalité et annonce des poursuites judiciaires.
Le groupe Bastide Médical n’a pas goûté l'attaque de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO), qui a affirmé au « Quotidien du pharmacien » avoir saisi la DGCCRF, en estimant illégale la vente de masques aux particuliers par le spécialiste du maintien à domicile (MAD). « Notre démarche est parfaitement légale », s’insurge Vincent Bastide, directeur général de Bastide Médical qui a décidé à son tour de porter plainte pour diffamation et dénonciation calomnieuse. « L’interdiction de vendre des masques porte sur les fabrications françaises et les stocks présents sur le territoire national avant la publication du décret du 23 mars. Tous les masques que nos magasins vendent sont issus d’importations chinoises que nous réalisons à grands frais avec le premier souci de protéger les soignants et nos concitoyens de la pandémie. Je suis personnellement très peiné par cette querelle de clochers visant à opposer officines et magasins de MAD. Elle vient briser l’unité nationale de rigueur et à laquelle se doit l’ensemble des acteurs de la chaîne de soins », affirme le dirigeant de ce groupe qui compte quelque 143 magasins dans l’Hexagone. « En 43 ans, le groupe Bastide n’a jamais fait l’objet d’aucune mise en cause sur ses pratiques déontologiques. Il est donc impensable d’imaginer qu’il puisse remettre en question cette logique en pleine crise sanitaire. Nous sommes extrêmement choqués par ce procès d’intention sans fondement, stérile et diffamatoire », insiste Vincent Bastide. Fondé en 1977 par Guy Bastide -père de l’actuel dirigeant-, lui-même pharmacien d’officine, Bastide Médical s’est d’abord développé dans la prestation de santé à domicile en délivrant des solutions d’oxygénothérapie aux mineurs de fond atteints d’insuffisance respiratoire, avant de développer un réseau de magasins vendant des dispositifs médicaux. Sous l’effet de l’offre asiatique et de la demande mondiale, ces dernières semaines, les prix des masques ont fortement augmenté. « Pour notre part, nous nous engageons à baisser les prix dès que le transport s’opérera à nouveau par voie maritime », affirme Vincent Bastide.
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