À VERSAILLES, le commerce de centre-ville est très concurrencé par la proximité des centres commerciaux Parly 2 et Vélizy 2. Les activités prédominantes sont liées au tourisme (le château !), à la culture, l’administration et à la défense (Camp de Satory). On ne s’étonnera pas d’un taux de cadres et professions intellectuelles supérieur de plus de 2 fois à la moyenne nationale.
La ville dispose de 31 pharmacies, soit une pharmacie pour 2 855 habitants, soit pratiquement le niveau national. En revanche, si l’on se réfère à la population équivalente, très élevée vu notamment le niveau de pouvoir d’achat ainsi que le profil de la population, à chaque officine correspond 5 167 Équivalents Français Moyens (EFM).
Versailles est découpée en 6 quartiers et en 36 iris INSEE.
Potentiel de demande « médicament » par habitant et nombre de pharmacies par iris INSEE.
La première carte en dégradés de bleu montre les disparités du niveau de demande en médicament par habitant, d’un iris à l’autre. Ce niveau varie de l’ordre de 1 à 5, traduisant tant les inégalités du niveau de vie que le profil d’âge…
La carte indique également le nombre de pharmacies selon les iris, par une croix verte de surface proportionnelle.
Potentiel de chiffre d’affaires par officine et part de parapharmacie par iris INSEE.
La deuxième carte en dégradé de rouge montre la part potentielle de parapharmacie relevant de chaque iris (base nationale 17 % OTC et para). On rappelle que ce poids est calculé sur la base d’une offre moyenne nationale, et en fonction du profil de la population de chaque iris. Ce poids théorique peut s’écarter sensiblement du poids observé pour chaque officine, compte tenu de sa politique d’offre produits et de sa taille.
Le chiffre en bleu indique le potentiel de chiffre d’affaires annuel moyen des pharmacies de chaque iris, en se basant sur la population résidente.
Le potentiel médicament total des résidents est de 96,12 millions d’euros, soit 3,10 millions d’euros par pharmacie en moyenne. Cette moyenne masque des différences importantes d’un quartier à l’autre comme le montre la carte.
À ce potentiel il conviendrait d’ajouter bien entendu celui lié au flux touristique (3 millions de visiteurs par an) et de passage.
Densité d’officine face au potentiel de demande.
Le graphique en nuage de points situe chaque iris en ce qui concerne d’une part son potentiel médicament, exprimé en Équivalent Français Moyen (EFM) en abscisse, et l’effectif d’officines en ordonnée.
La lecture de ce graphique laisse apparaître que :
- 17 iris, soit 47 %, ne disposent pas de pharmacie. Ce taux est supérieur de 50 % à la moyenne observée pour les villes de même taille.
- 28 iris, soit 78 %, ont un équipement officinal inférieur à la moyenne nationale (1 pharmacie pour 2 800 EFM).
- 2 iris de « l’hyper-centre », soit 5 %, disposent d’une pharmacie pour moins de 1 000 habitants EFM.
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L’ensemble des études de villes parues dans cette rubrique sont également accessibles sur quotipharm.com dans la rubrique « géopharmacie ».
Voici la prochaine ville retenue pour notre page géopharmacie : Le Mans. Mais peut-être avez-vous une suggestion à nous faire (autres villes, contenu et forme de la rubrique…). La ou les pharmacies dont la suggestion a été retenue recevront un zoom plus précis de la ville.
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