Je lis le journal et qu’apprends-je ? Que, depuis lundi et jusqu’à la fin de 2015, je vis à crédit. Bon, je ne suis pas le seul. Je partage ce sort funeste avec 65 millions de concitoyens, sans compter les autres pays d’Europe et du monde qui subissent le même destin. Voici ce qui me scandalise : l’Institut Molinari estime que, depuis le 9 novembre, la France a complètement épuisé ses recettes (pourtant diverses et multiples) et qu’elle vivra de ses emprunts pendant les 53 jours qui restent de l’année. C’est contraire à mon éthique personnelle qui me recommande de ne dépenser que ce que je gagne et même un peu moins. Cependant, comme cette situation dure depuis 35 ans, comme les emprunts accumulés pendant cette période forment une masse de 2 200 milliards d’euros impossible à rembourser, nous avons tous tendance à relativiser la dette nationale et nous la supportons comme une maladie chronique. Nous avons tort : notre capacité monomaniaque à emprunter n’est pas limitée dans le temps, et, en 2016, nous ne pourrons pas davantage financer notre existence avec nos seuls impôts. Peut-être est-ce trop demander que d’envisager le remboursement de la dette. En revanche, on pourrait commencer à cesser d’emprunter.
HUMEUR
Vivre à crédit
Publié le 12/11/2015
- 1 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
RICHARD LISCIA
- 1 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3216
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion