J’éprouve de la commisération pour François Hollande. Je veux bien que les règles de la démocratie autorisent tout citoyen à se dresser contre l’exécutif, mais je ne comprends pas qu’on lui fasse un procès pour chaque mot qu’il emploie. Quelle faute n’a-t-il pas commis lorsqu’il a cru prétendre que « ça va mieux » en France ! Un déluge de quolibets s’est abattu sur lui, le contraignant à s’expliquer, ce qui, chez nous, n’est jamais facile. Après tout, qu’aurait-il pu dire ? « Cela pourrait aller mieux », « ce pourrait être pire », « ça va aller mieux », « ça finira pas aller » ? Il est facile de trouver dans la justification d’un propos de quoi alimenter la colère qu’il a provoquée. Évidemment, ça ne va pas mieux pour tout le monde, mais le chef de l’État a cru bon d’apporter une note optimiste dans le concert des pleureuses professionnelles. Ce n’est pas un crime et, si n’importe quel individu a le droit de se plaindre de son président, celui-ci n’en est pas moins libre de dire ce qu’il pense (ou qu’il ne pense pas). C’est vrai, quoi, vous êtes libre, M. le président. Nous le sommes tous, chacun à sa manière, ce qui explique peut-être que ça ne va pas aussi mieux que vous le croyez.
HUMEUR
Vous êtes libre, M. Hollande !
Publié le 12/05/2016
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3264
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