Selon un baromètre IFOP, le nombre de pharmaciens affirmant proposer des boîtes à aiguilles DASTRI aux patients concernés est en augmentation cette année, une première depuis 2017.
Cette consultation réalisée à la demande de l'éco-organisme DASTRI montre ainsi que 64 % des officinaux proposent à chaque fois ces boîtes à leur patientèle, soit 2 % de plus que l'an dernier. Sans surprise, les officines qui collectent les boîtes DASTRI ont davantage tendance à les distribuer systématiquement (66 % disent le faire contre seulement 53 % pour les pharmacies qui ne sont pas point de collecte). Par ailleurs, 67 % des 623 pharmaciens interrogés pour les besoins de ce baromètre savent que ce service sera obligatoire à compter du 1er janvier 2021, comme le prévoit la loi anti-gaspillage (loi AGEC). Une loi qui mériterait toutefois d'être clarifiée, selon les sondés. 84 % d'entre eux ignorent ainsi qu'elle rendra également obligatoire la collecte et le traitement des dispositifs médicaux complexes usagés.
Autre enseignement à tirer de ce sondage : « le besoin d’améliorer les connaissances concernant ces dispositifs complexes, pour que les pharmaciens soient en mesure de conseiller leur patientèle », souligne DASTRI. À titre d'exemple, seulement un tiers des officinaux « savent que l’applicateur du capteur de glycémie en continu est un DASRI perforant, qui doit donc être stocké dans une boîte DASTRI ».
Enfin, concernant la campagne de vaccination antigrippale, « la convention signée avec les représentants de pharmaciens a permis d’expérimenter avec succès un allongement des délais d’entreposage des DASRI en pharmacie », tient à rappeler Laurence Bouret, déléguée générale de DASTRI. « L’évolution des missions de santé publique confiées aux pharmaciens implique cependant de trouver rapidement une solution pérenne à l’ensemble des déchets générés dans le cadre de ces missions, en particulier au regard du contexte actuel de crise sanitaire », conclut-elle.
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