La rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) pour le « développement du numérique en santé et l’amélioration de l’accès aux soins » sera versée en 2023 au titre de l’année 2022. À la condition que le pharmacien fasse partie, d'ici à la fin de l'année, à une des trois structures d'exercice coordonné : MSP, ESP ou CPTS.
Le directeur général de la CNAM a fait savoir que la ROSP pour le « développement du numérique en santé et l’amélioration de l’accès aux soins » ne sera versée que si le pharmacien fait partie d’une équipe de soins primaires (ESP), une maison de santé pluriprofessionnelle ou une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS).
« Cette ROSP représente un gain potentiel de 10 millions d’euros par an pour la profession », indique la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Pour la recevoir, le pharmacien est tenu de respecter des « indicateurs socles ».
L’un de ces indicateurs concerne la participation du pharmacien à un exercice coordonné et exige l’implication du pharmacien soit dans :
- une équipe de soins primaires (ESP) ;
- une maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) ;
- une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) ;
- ou d'autres formes de coordinations pluriprofessionnelles de prise en charge des patients.
Mais, selon le directeur de la CNAM, il faut que le pharmacien remplisse l’un des trois premiers cas (ESP, MSP ou CPTS). Ainsi, il ne serait pas considéré comme un indicateur le fait de participer à une autre forme de coordination pluriprofessionnelle de prise en charge des patients.
Dans ce contexte, la FSPF souhaite mieux connaître l’investissement des officinaux dans l’exercice coordonné aujourd’hui. Le syndicat invite chaque pharmacien à répondre à un questionnaire pour savoir s’il est déjà engagé dans un exercice coordonné ou s’il envisage de l’être d’ici au 31 décembre 2022. Par ailleurs, « si vous souhaitez développer une nouvelle forme de coordination pluriprofessionnelle, votre avis sera précieux pour la faire reconnaître », avance la FSPF. En effet, avant d'obtenir cette reconnaissance, « il est nécessaire de qualifier et quantifier le développement de nouvelles formes de coordination pluriprofessionnelles, en dehors des ESP, des MSP et des CPTS sur le territoire », poursuit la FSPF.
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